Nous sommes en pleine période de la Tabaski et il y a évidemment foule, à l'abattoir et à certains parcs aménagés, pour la vente de moutons. Les fidèles musulmans convergent donc dans ces zones commerciales de la commune de Port-Bouët, pour se procurer des têtes d'ovins.
Hélas, parmi toutes ces nombreuses personnes, il n'y a pas que des acheteurs. Il y a malheureusement aussi, des voleurs et autres bandits qui savent que dans ces moments de grande ferveur, l’argent circule à gogo. De sinistres individus qui n'effectuent le déplacement de l'abattoir rien que pour semer le désarroi, chez les honnêtes citoyens venus effectuer des achats. Au nombre de ces personnes malheureuses, G. Arouna.
En effet, à en croire nos sources, dans la soirée du jeudi 16 août 2018, G. Arouna, fidèle musulman, se rend à l'abattoir pour s'acheter du mouton. Après avoir fait le tour de nombreux parcs, il finit par s'acheter des moutons à son goût. Ceux-ci, sont au nombre de huit (8), obtenus au prix de chaudes négociations, à se briser les cordes vocables.
Heureux d'avoir réalisé de bonnes affaires, G. Arouna s'emploie à présent, à se diriger vers sa fourgonnette, pour y charger le bétail et rentrer à son domicile. Tranquillement. Malheureusement, cette tranquillité escomptée, il ne l'aura pas. De fait, alors qu'il arrive à quelques encablures de l'Hôpital général, où la fourgonnette est garée, il est subitement accosté par trois quidams, circulant sur une moto, de type « Apache ». Ces derniers, des malfaiteurs, sortent des pistolets automatiques, à l'aide desquels ils le maîtrisent.
Puis, ces gangsters exigent au pauvre G. Arouna, tremblant de peur comme une feuille morte, de leur remettre son sac à main contenant une très forte somme d'argent. Mais comme l'acheteur de mouton semblait afficher une relative résistance, l'un des bandits, excessivement excité et puant le mauvais pinard, libère un coup de feu de sommation. Fort heureusement pour G. Arouna, en l'air. Un coup de feu qui a pour effet, de faire fuir les témoins se tenant dans le périmètre. Les quidams en profitent pour arracher le sac à main à la victime et se tailler dans la nature avec leur moto.
Saisis immédiatement de cette agression à l'arme à feu, des éléments de la police, assurant la sécurité sur le territoire de l'abattoir, se lancent aux trousses des malfrats. Mais ces derniers, grâce à leur engin à deux roues, qui se faufile aisément dans les petits espaces, réussissent à semer les flics qui les poursuivent.
Toutefois, une plainte est déposée contre eux et des recherches sont en cours, en vue de les retrouver. Mais pour G. Arouna, le début de la fête de la Tabaski a franchement, un goût bien amer.
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